La sensation médiatique de ce début de saison, c'est évidemment le
PSG et sa nouvelle direction qatari : un budget pharaonique, un recrutement exceptionnel, il faut remonter plus de 20 en arrière pour retrouver un club français capable de rivaliser financièrement sur le plan européen. Avec sa dernière recrue,
Javier Pastore, l'étoile montante du football mondial, acquise pour plus de 40 millions d'euros et chipée au nez et à la barbe du grand Chelsea, le
Paris Saint Germain a définitivement assis ses envies de grandeur. Si tout le monde semble se réjouir de la nouvelle dimension que va donner le club parisien au championnat français, samedi 06 août, c'est le jeu qui reprenda ces droits, et sur le terrain, là, les Parisiens ont encore tout à prouver... La semaine passée, on a pu voir
Lille et l'
OM s'affronter pour le trophée des champions. Deux équipes, peu chamboulées, qui se sont renforcées intelligemment. Le match fut très intense et vraiment intéressant pour un match de reprise. On a pu constater que lillois et marseillais étaient bel et bien prêts, que ces deux équipes s'appuyaient déjà sur des automatismes et des certitudes acquissent au long des derniers mois. On aura surtout été impressionné par le potentiel physique des marseillais. Avec le renfort de
Diarra, les hommes de
Deschamps seront, plus encore cette année que l'an passé, très durs à bouger. Solidité défensive et attaques placées tranchantes, il parait évident l'OM sera encore très performant cette saison à l'extérieur... Reste plus qu'à régler les petits ratés "maison". On aura aussi été frappé par le calme et l'assurance du LOSC qui a longtemps géré la partie en patron jusqu'à ce relâchement coupable de fin de match (provoqué aussi par l'OM). Les Dogs ont pour habitude de monter en puissance au fil de la saison, la forme affichée par les champions de France dès le début de saison est donc prometteuse. Enfin, dimanche soir, on a pu voir
Lyon affronter le terrible
FC Porto : ils ont subi, plié mais n'ont pas rompu et ont même finalement arracher la victoire. Moins spectaculaires et dominateurs que leurs aînés ? Certes, mais solides et réalistes, les gones 2011-2012 forme une équipe solidaire à l'esprit de corps apparemment retrouvé autour d'un nouvel entraîneur,
Rémi Garde, qui semble fédérer et rendre confiance à ses joueurs. Alors, oui, sur le papier, le PSG est déjà très loin des concurrents, mais sur le terrain tout reste à faire et la lutte entre prétendants va sans doute être passionnante !